Les chantiers se sont poursuivis durant la crise.

Sénégal - La crise du Covid a révélé que l’organisation de notre équipe de coordination était performante. Les répercussions sur la réalisation des projets ont été minimes.

Vous pouvez rédiger des processus détaillés concernant la gestion de crise, structurer une équipe pour minimiser les risques et faire des évaluations régulières lors de voyages de suivi. Tous ces dispositifs sont nécessaires, mais leur efficacité ne se révèle que lorsqu’une crise se manifeste. Celle liée au Covid a été le moment de vérité ! Une fois la situation apaisée, nous avons évalué le fonctionnement de notre équipe de coordination Performance Afrique durant cette période. Trois modes de fonctionnement ont été déterminants pour minimiser les conséquences sur la réalisation des projets, tout en respectant les lois imposées par le gouvernement et en limitant les risques de santé des collaborateurs ainsi que des bénéficiaires.

1) Une équipe décentralisée

Le bureau principal de l’équipe se situe à Thiès. Nous disposons aussi de deux bureaux régionaux avec un personnel permanent, l’un à Kaffrine (ville du centre du pays) et l’autre à Djiredji (village de Casamance).

Cette situation proche des zones d’intervention permet de garantir un suivi de proximité. Durant cette période, c’est devenu la clé pour poursuivre la réalisation des projets, car il était interdit de voyager entre les régions.

2) Un approvisionnement de proximité

Le bureau principal de l’équipe se situe à Thiès. Nous disposons aussi de deux bureaux régionaux avec un personnel permanent, l’un à Kaffrine (ville du centre du pays) et l’autre à Djiredji (village de Casamance). Cette situation proche des zones d’intervention permet de garantir un suivi de proximité. Durant cette période, c’est devenu la clé pour poursuivre la réalisation des projets, car il était interdit de voyager entre les régions.

3) Réactivité et flexibilité

Les échanges téléphoniques et électroniques se sont intensifiés entre la Suisse et le Sénégal, avant que le virus ne touche l’Afrique. Cette anticipation a permis d’éviter de devoir agir dans la précipitation. Bien entendu, il a fallu être inventif, mais au final on constate plus de peur que de mal.

Nos mécanismes ont été efficaces, mais nous devrons encore peaufiner certains aspects et en tirer des leçons. On se souviendra qu’une crise est par essence imprévisible et incertaine.

Xavier Mühlethaler