Les élèves se sont rassemblés le long de la rue pour accueillir le groupe suisse.
Le travail sur le chantier.

Suisse-Sud - Vivre le quotidien de la population locale : telle est la devise d’un voyage d’entraide avec Nouvelle Planète.

Des centaines d’élèves de tout âge se sont rassemblés tout au long de la rue du village de Chin Suh afin d’accueillir le groupe suisse. « L’accueil était grandiose ! », se souvient Enrico Markun, en se remémorant des scènes inoubliables. Un spectacle époustouflant de danse, de la musique et des discours s’en sont suivis devant l’école. Enrico est l’un des onze participants du voyage d’entraide d’adultes/seniors qui s’est déroulé au Myanmar en automne dernier. Le groupe a contribué à la construction d’un nouveau bâtiment scolaire tout en découvrant le pays, en rencontrant la population locale et en vivant côte à côte avec elle.

Le projet a consisté à construire un bâtiment à deux étages avec dix salles de classe et un bloc de latrines. Il a aussi fourni une pompe à eau pour permettre aux élèves de se laver les mains. Son but était de développer les capacités d’apprentissage des jeunes et d’améliorer la qualité de l’enseignement.

Des conditions simples

Avant le départ, le groupe s’est mobilisé bénévolement pour récolter des fonds et il a couvert une partie du financement du projet. Les participants ont payé eux-mêmes leurs coûts de voyage.

Dans ce village de 3860 habitants, les Suisses ont été logés dans un bâtiment en bois à deux étages appartenant à l’église baptiste. Il est situé à quelques minutes à pied du chantier.

Une motivation à toute épreuve

Les membres du groupe ont aidé l’équipe de construction professionnelle quasi quotidiennement : transport de sable et de pierres, crépissage des murs du premier étage ou fixation des fers d’armature. « Le chef de chantier nous montrait comment faire. Petits et grands sont venus spontanément nous aider. Tous étaient très motivés », raconte encore Enrico. « L’école a vraiment une importance capitale. La reconnaissance des gens lors des échanges personnels m’a beaucoup touché. »

Thaïs In der Smitten

Traduit par Roman Twerenbold