Le groupe suisse en visite à l'école provisoire d'Anivorano.

Suisse - Sud - Sensibiliser les participants à la réalité locale tout en laissant place à la spontanéité, c’est l’équilibre que nous recherchons durant la période de préparation.

Six mois à raison d’une réunion par mois, c’est la norme en termes de préparation d’un voyage d’entraide. De nombreux sujets sont abordés tels que l’hygiène, la sécurité, la communication interculturelle, etc. Pour éviter les déceptions ou les quiproquos, on voudrait en dire tellement.

C’est seulement à l’arrivée dans le village, en vibrant au son des djembés dans un tourbillon de poussière, que le groupe suisse réalise vraiment ce qui l’attend. C’est seulement en les expérimentant par lui-même qu’il comprend certaines réalités.

De retour en Suisse, le « luxe quotidien » déboussole certains participants. Leur confort ne leur a pas manqué durant les trois semaines du voyage d’entraide. Michel qui s’est rendu à Madagascar a été frappé par le contraste. Il raconte : « J’ai découvert un autre monde. Je porte maintenant un autre regard sur ma vie et sur le monde. »

Pour participer à un voyage d’entraide, il faut être ouvert à changer de perspective, à se remettre en question, à apprendre à vivre en groupe. 103 participants l’ont vécu durant l’été 2019. Et toi, es-tu prêt pour 2020 ?

Julie Zufferey