Emmanuel Konan en action.

Burkina Faso-Suisse - Dans le cadre du Secours Dentaire International, le responsable de la clinique de Ouagadougou raconte le lancement d’une nouvelle clinique en Côte d’Ivoire.

Jacques Ouedraogo est le responsable de la clinique dentaire du Secours Dentaire International (SDI) de Ouagadougou. Il y travaille avec fidélité depuis 31 ans. C’était donc tout naturel que le SDI fasse appel à lui pour organiser l’ouverture d’une nouvelle clinique dentaire à Dianra, dans le nord de la Côte d’Ivoire.

Quête de la perle rare

« Trouver le thérapeute idéal n’était pas facile. » explique-t-il. « Les deux premières personnes intéressées ne correspondaient pas. J’ai fini par trouver Emmanuel Konan qui est le dentiste responsable. Il est venu durant 6 mois dans notre clinique à Ouagadougou pour sa formation, puis nous avons organisé la suite en terre ivoirienne. « J’ai apprécié l’attention qu’il apporte au matériel fourni par le SDI, à la stérilité des instruments et les précautions qu’il prend. Ses qualités l’ont rapidement fait connaître dans toute la ville de Dianra. »

Accent sur la prophylaxie

Le SDI fournit le matériel dentaire en contrepartie d’actions de prophylaxie, en particulier auprès des jeunes. Cette manière de faire fonctionne à merveille à Ouagadougou, comme le rappelle Jacques : « Il y a 30 ans, nous avons lancé la prophylaxie dans les écoles parce que la prévention est le bras de levier le plus puissant dans ce combat quotidien contre les affections buccodentaires. Notre unité dentaire mobile a sillonné la région. Nous avons aussi initié des émissions à la radio et à la TV, des tournois de football qui ont permis de rendre visibles les activités du SDI. Avec ces programmes cohérents, nous avons pu prendre en charge les affections précoces et nous avons fidélisé les jeunes pour leur garantir une meilleure prise en charge. Cette manière de faire est un modèle. »

Le but est de reproduire ce modèle en Côte d’Ivoire. Jacques Ouadraogo y croit : « Les échanges ont été riches et pleins d’émotions. Je crois beaucoup en Emmanuel et je suis fier de lui. Je suis très reconnaissant que le SDI m’ait fait confiance dans cette mission ».

Philippe Randin et Jacques Ouedraogo